Qui a perdu les clefs du laboratoire top secret ?
[2003-05-14 - 21:52]
SAN FRANCISCO, Etats-Unis - Les responsables d'un des laboratoires de recherche en armement nucl�aire am�ricain les mieux gard�s au monde ont �t� oblig�s de revoir les mesures de s�curit� du site apr�s avoir appris qu'un jeu de cl�s avait disparu. La perte des clefs du Lawrence Livermore National Laboratory a �t� constat�e le 17 avril dernier. Pour autant, quiconque trouverait le pr�cieux trousseau ne pourrait pr�tendre entrer dans les lieux, compte-tenu des verrous, alarmes, cartes magn�tiques et autres mesures de s�curit� qui prot�gent le site, situ� � l'est de San Francisco, en Californie. "Les cl�s seules ne permettent pas une intrusion dans ces b�timents qui contiennent des biens relevant de la s�curit� nationale et du mat�riel classifi�", pr�vient le laboratoire, dans un communiqu� o� il pr�cise que de nombreuses autorisations sont exig�es pour y p�n�trer. Cet incident survient au moment o� des responsables � Washington et ailleurs dans le pays s'interrogent sur la s�curit� des principaux laboratoires d'armement du pays. Il intervient �galement une semaine apr�s la d�mission d'un ancien agent du FBI qui dirigeait le service de contre-espionnage du laboratoire, mais interrog�e sur cette troublante co�ncidence, une porte-parole s'est empress�e d'affirmer qu'aucun lien n'�tait �tabli entre ce d�part et la disparition des clefs. "Cela n'a strictement rien � voir avec la situation (de l'ancien du FBI) Bill Cleveland et toute affirmation en ce sens est ridicule", a-t-elle dit. "Bill Cleveland dirigeait le contre-espionnage, pas la s�curit�". Pour la petite histoire, Cleveland a pris la porte apr�s avoir admis une longue relation extra-conjugale avec une femme d'affaires sino-am�ricaine, Katrina Leung. Cette derni�re a fait l'objet de poursuites pour avoir vol� des documents classifi�s dans la mallette de son agent traitant du FBI, qui �tait aussi son amant. Bien que certains aient vu en elle un agent double, Katrina Leung n'a pas �t� inculp�e d'espionnage. Quand ils ont constat� la perte des clefs, les responsables du laboratoire de Livermore ont remplac� les serrures, lanc� des patrouilles et jur� qu'on ne les y reprendrait plus.
