Ville enti�re � vendre dans le d�sert du Nouveau Mexique
[2002-12-24 08:18]
SCOTTSDALE, Etats-Unis - Aux retardataires, dot�s d'un portefeuille bien garni, � la recherche d'un cadeau de No�l somptueux pour amoureux des grands espaces et de la solitude: une ville enti�re � acheter dans le d�sert de l'Etat am�ricain du Nouveau Mexique. Playas, une coquette localit� fond�e par une compagnie mini�re et laiss�e � l'abandon depuis septembre 1999, est � vendre pour la bagatelle de 3,2 millions de dollars. La ville, dot� d'un beau panorama sur une cha�ne de montagne, compte 260 habitations, 25 appartements, un foyer culturel, un bowling et un bar, sans oublier un bureau de poste, une banque, une caserne de pompiers, un dispensaire m�dical, une ambulance, deux �glises, une ar�ne pour rod�o et une piste d'aviation. A son apog�e, Playas comptait un demi-millier d'habitants travaillant pour l'essentiel pour une compagnie exploitant une mine de cuivre distante d'une quinzaine de km. "Cet endroit est plein d'opportunit�s", souligne Nick Balich, l'agent immobilier qui tente de vendre Playas. On peut notamment en faire une vill�giature pour retrait�s ("Il y a la place pour un parcours de golf", souligne Balich) ou m�me un site de tournage pour westerns hollywoodiens.
Toujours blessants, les tirs au but peuvent aussi �tre mortels
[2002-12-20 14:45]
LONDRES, Grande-Bretagne - Des scientifiques britanniques ont apport� des preuves m�dicales � un ph�nom�ne bien connu des amateurs de football: les tirs aux buts font mal au coeur. Apr�s �tude du parcours de l'�quipe d'Angleterre lors de la Coupe du Monde 1998, des chercheurs de l'universit� de Bristol et de Birmingham ont �tabli que les crises cardiaques avaient augment� de 25% lorsque l'Angleterre a �t� �limin�e par l'Argentine apr�s une s�rie de penalties palpitante, rapporte le British Medical Journal. "Cela vient �tayer la th�se selon laquelle les crises cardiaques peuvent �tre provoqu�es par un choc �motionnel, comme regarder votre �quipe de football perdre un match important, particuli�rement lors des penalties." Les chercheurs ont pr�cis� que les fans de football ont v�cu des moments particuli�rement tendus lors d'Angleterre-Argentine, une vieille rivalit� opposant les deux �quipes. Les chercheurs ont, pour leur �tude, analys� les entr�es � l'h�pital pour infarctus, attaques, automutilations et accidents de la route, le jour des matches anglais et cinq jours apr�s, en comparaison avec les ann�es pr�c�dentes et suivantes, et avec les donn�es du mois pr�c�dent la comp�tition. Le nombre de personnes entr�es � l'h�pital pour des attaques cardiaques a augment� de 25% le jour du match, le 30 juin 1998, avec une forte proportion d'hommes. Les auteurs de l'�tude sugg�rent, dans l'int�r�t du public, que la r�gle des tirs au but soit abandonn�e.
Enqu�te sur des violences dans les cybercaf�s de Los Angeles
[2003-01-03 10:57]
LOS ANGELES, Etats-Unis - Un conseiller municipal de Los Angeles a demand� l'ouverture d'une enqu�te � la suite de violences survenues dans des cybercaf�s de la ville, une requ�te qui pourrait mener � un renforcement de la l�gislation � l'encontre de ces lieux de r�union pour amateurs de jeux informatiques. L'enqu�te a �t� ouverte � la suite d'une bagarre entre bandes rivales lors d'un tournoi organis� autour du jeu de combat en ligne "Counter Strike". Un adolescent a �t� bless� par balle � la jambe lundi devant le cybercaf� de Northridge, dans la banlieue de Los Angeles, un autre jeune a �t� frapp� � la t�te, apparemment avec une chaise. Une centaine de personnes s'�taient rassembl�es devant le NetStreet Internet Caf� au moment de la bagarre, des t�moins rapportent avoir vu les jeunes se battre � coups de barres et de chaises. En juillet, un homme de 19 ans avait �t� abattu devant sa maison en rentrant d'une s�ance de jeux � NetStreet. A Garden Grove, au sud de Los Angeles, on indique que la police a �t� appel�e plus de 300 fois depuis juin pour intervenir dans des cybercaf�s. Un d�cret municipal exige des cybercaf�s qu'ils aient du personnel attach� � la s�curit� la nuit. Le conseiller municipal Dennis Zine s'est dit pr�occup� par l'ins�curit� qui r�gne dans les cybercaf�s o� se pratiquent des jeux violents, surtout pour les mineurs. Il a �voqu� la possibilit� d'imposer une restriction d'entr�e dans ces lieux sur la base de l'�ge. Zine a fait savoir que la suite � donner � cette proposition d�pendrait de l'enqu�te polici�re. Il se pourrait qu'un �ge minimum soit exig� pour les clients, que soit exig� d'avantage d'�clairage ainsi que la pr�sence d'un service de s�curit� � certaines heures.
Des Ra�liens annoncent la naissance imminente d'un clone
[2002-12-20 13:04]
MONTR�AL, Canada - Une soci�t� li�e � la secte des Ra�liens a annonc� la naissance, d'ici deux semaines du premier b�b� clon� de l'histoire, bien que de nombreux sp�cialistes expriment scepticisme et indignation � ce sujet. Brigitte Boisselier, directrice de la soci�t� am�ricaine Clonaid et dirigeante du mouvement ra�lien, a d�clar� � Reuters qu'un embryon humain avait �t� clon� en mars dernier et que la naissance d'une petite fille �tait attendue sous peu. Elle a ajout� que dix embryons clon�s avaient �t� implant�s au printemps dernier mais que cinq de ces grossesses s'�taient sold�es par une fausse couche. Quatre autres b�b�s clon�s sont attendus l'an prochain, a-t-elle affirm�. Brigitte Boisselier, 45 ans, est une biochimiste fran�aise associ�e aux Ra�liens, un groupe ayant son si�ge social au Qu�bec, qui croit que la vie sur Terre a �t� cr��e par des extraterrestres et qui pr�ne l'amour libre. Le m�decin italien Severino Antinori, qui s'est fait conna�tre en 1994 pour avoir aid� une femme � enfanter � l'�ge de 62 ans, a annonc� fin novembre qu'une femme enceinte d'un embryon clon� allait accoucher en janvier. Plusieurs sp�cialistes de la reproduction et des sectes ont r�agi avec force � l'affirmation de la compagnie Clonaid, y voyant avant tout un coup de publicit�. Alain Bouchard, professeur de sociologie de la religion � l'Universit� Laval, croit que les Ra�liens cherchent � faire de la surench�re face � l'�quipe italienne. "Leurs travaux ne sont pas avanc�s et ils ne sont pas sp�cialis�s en g�n�tique. Ils ont toujours fait des choses comme �a afin d'attirer l'attention. Cela fait partie de leur culture." "Ils parlent de clonage depuis 1973, moment o� Ra�l (Claude Vorilhon, le fondateur) dit avoir eu son premier contact avec les extra-terrestres." Des scientifiques ont de leur c�t� manifest� leur indignation. "Je suis personnellement d�go�t�", a dit Arthur Leader, directeur de la m�decine reproductive � l'H�pital d'Ottawa. "Cela t�moigne d'un manque de respect pour les embryons humains et avilit notre humanit�", a-t-il estim�. Les Ra�liens avaient affirm� en f�vrier dernier que le premier clone humain serait pr�t d'ici deux ans, ajoutant en avril avoir entrepris le clonage d'un homme en phase terminale. La dirigeante de Clonaid a affirm� que les cinq femmes enceintes provenaient d'Am�rique du Nord, d'Europe et d'Asie, et que Clonaid effectuait ses travaux avec une �quipe de six scientifiques dans un laboratoire hors des �tats-Unis. La compagnie avait d� abandonner son laboratoire am�ricain en 2001 apr�s que la Food and Drug Administration (FDA) eut statu� l'ann�e pr�c�dente qu'elle ne permettrait pas les exp�riences de clonage humain sur le territoire des �tats-Unis. Selon Arthur Leader, le clonage humain n'est pas assez avanc� pour donner des r�sultats rapides. Il a rappel� que le clonage d'animaux avait �t� difficile dans les premi�res ann�es.
La fausse d�claration cachait une vraie envie
[2002-11-05 16:29]
BERLIN, Allemagne - Pris d'une envie pressante, un Allemand est sorti si vite de sa voiture qu'il en a oubli� de serrer le frein � main. Le v�hicule a termin� sa course dans une rivi�re, a rapport� la police allemande mardi. "Il a d'abord essay� de d�clarer que sa voiture avait �t� vol�e mais la police a vite compris que ce n'�tait pas le cas", a d�clar� Birgit Hoehn, porte-parole de la mar�chauss�e de Leipzig. "Il peut s'attendre � recevoir une amende pour s'�tre arr�t� sur le bas-c�t� et n'avoir pas s�curis� sa voiture correctement", a-t-elle ajout�.
Le deuxi�me sexe ?
[24/01/2003 15:17]
SEOUL, Cor�e du Sud - Jusqu'� pr�sent, avoir de bonnes notes et �tre du bon sexe ne suffisaient pas pour entrer dans la prestigieuse universit� sud-cor�enne pour femmes d'Ehwa. Les candidates devaient �galement �tre c�libataires. Mercredi, Ehwa a annonc� l'abolition d'une r�gle vieille de 57 ans interdisant l'admission aux �tudiantes mari�es. Dans le m�me temps, la plus grande universit� pour femmes du pays va �galement supprimer une autre r�gle pr�voyant le renvoi �ventuel des �tudiantes qui viendraient � se marier avant la fin de leurs �tudes. A la grande joie des associations de d�fense des droits de la femme, l'administration de cet �tablissement esp�re pouvoir mettre en application les nouvelles mesures d�s le semestre prochain. Jusque dans les ann�es 1950, les Sud-Cor�ennes �taient dans leur grande majorit� contraintes d'abandonner leurs �tudes avant leur mariage.
Surcharge
[24/01/2003 15:17]
MADRID, Espagne - Un homme pilotant un scooter vol� avec trois adolescentes pour passag�res a lanc� la police de S�ville dans une course-poursuite � travers le labyrinthe de rues pi�tonnes de la vieille ville. Mardi soir, des policiers en patrouille n'en ont pas cru leurs yeux quand ils ont vu quatre personnes chevauchant un scooter. Ils se sont alors lanc� � sa poursuite. L'une des adolescentes est tomb�e tandis qu'une deuxi�me �tait �ject�e apr�s avoir heurt� un poteau, a dit un porte-parole de la police � l'agence EFE. Les policiers ont fini par interpeller le conducteur �g� de 35 ans et un troisi�me adolescent. Les deux ont reconnu que c'est cet adolescent �g� de 15 ans qui avait vol� le scooter.
Un probl�me de taille...
[24/01/2003 15:17]
NEW DELHI, Inde - Le club des hommes de grande taille de l'Inde, c'est-�-dire 1,82 m�tre et au-dessus, peut s'enorgueillir de compter pr�s de 300 membres. Mais dans un pays o� l'Indien moyen mesure de 1,67 � 1,70 m�tre, ces grands hommes sont confront�s � un probl�me de taille: trouver une �pouse. C'est pourquoi l'Association des hommes de grande taille de l'Inde a annonc� vendredi qu'elle ouvrait �galement ses portes aux femmes, rapporte le �Hindustan Times�. Non content de ne pouvoir trouver que tr�s difficilement �chaussure � leur pied�, les hommes ayant une taille anormalement grande doivent �galement, dans les zones rurales, essuyer quolibets et blagues portant sur leur manque d'intelligence et de souplesse. �Pendant des ann�es, nous n'avons �t� qu'un sujet de moqueries. Nous voulons changer l'attitude de la soci�t� � notre �gard�, souligne Jinny Ipe Tholath, membre fondateur et tr�sorier de cette association bas�e dans l'Etat du Kerala, dans le sud de l'Inde. Le club, cr�� il y a quatre ans, a �galement pour ambition d'�tendre son influence sur le reste du pays. Le club esp�re notamment s'installer dans l'Etat de Maharashtra, dont la capitale Bombay est le coeur de l'industrie du film indienne. Il compter ainsi d�crocher l'adh�sion de la star de Bollywood, Amitabh Bachchan, qui affiche 1,87 m�tre sous la toise. L'association, qui si�ge une fois par moi, devrait bient�t ouvrir une agence matrimoniale, un service d'emplois et lancer un annuaire de hommes de grande taille.
Sacr�ment sal�e
[24/01/2003 15:17]
OSLO, Norv�ge - Comme de nombreux Norv�giens, Siri Hoelland attend parfois avec angoisse sa facture d'�lectricit�. Elle savait que ce mois-ci, elle avait un peu abus� du courant et que les tarifs avaient augment�. Mais elle n'imaginait pas combien. Mercredi, elle est tomb�e � la renverse en ouvrant l'enveloppe pour d�couvrir qu'elle devait la modique somme de... 7,6 millions de couronnes norv�giennes (1,1 million d'euros). �On ne pensait pas que �a atteindrait ce niveau�, a expliqu� � l'Associated Press cette m�re de famille de trois enfants. Le couple Hoelland s'attendait � payer un petit peu plus de 6.000 couronnes (870 euros) pour deux mois d'abonnement. Les deux �poux avaient d�m�nag� avec leurs enfants dans une nouvelle maison de Vikesaa, dans le sud-ouest du pays, et n'avaient aucune id�e de leur facture. Il allaient m�me jusqu'� se servir de leur chemin�e pour limiter leurs d�penses de chauffage... Une erreur informatique de la compagnie locale d'�lectricit�, Dalene Energi, a r�sult� dans l'envoi d'une facture pour plus de 20 millions de kilowatt/heure entre le 4 novembre et le 4 janvier, soit suffisamment d'�nergie pour alimenter 830 foyers. Avec la promesse de Dalene Energi de leur envoyer une facture corrig�e, les Hoelland envisagent de garder la facture de 7.626.319,63 couronnes norv�giennes. �Nous allons l'encadrer et la mettre au mur�, a dit Siri Hoelland.
La toute nouvelle attraction de Phnom Penh: un escalator
[2003-01-08 15:00]
PHNOM PENH, Cambodge - Les habitants de Phnom Penh se pressent en grand nombre depuis une quinzaine de jours pour jouir de la derni�re attraction de la ville: les escalators du tout premier centre commercial du pays. Des conseillers se relaient aupr�s de chaque escalier roulant pour expliquer aux clients et aux curieux les secrets de l'appareil. "Je suis l� depuis deux semaines, juste pour expliquer aux gens comment utiliser l'escalator", explique Thy Da. "Au d�but, ils avaient un peu peur. Certains sont tomb�s". Petits et grands se pressent pour s'offrir un frisson jusqu'alors inconnu sur les escaliers m�caniques qui desservent les cinq �tages du centre commercial Sorya, qui a ouvert ses portes le mois dernier. "Je suis venu avec mes enfants, pour voir le march� et les escaliers roulants", raconte Siem Sytha, ancien soldat khmer qui a parcouru 200 kilom�tres pour profiter de l'attraction. "C'est nouveau pour moi. Je trouve que c'est difficile de suivre l'�volution des technologies", ajoute-t-il avant de s'engager avec grande pr�caution sur l'escalier roulant. Pour d'autres, trop de technologie effraie. "J'ai trop peur pour utiliser l'escalator, je pr�f�re prendre les escaliers normaux", avoue Rith Da, venue faire ses courses. Le Cambodge est l'un des pays les plus pauvres d'Asie du Sud-Est. Le r�gime khmer de Pol Pot a y emp�ch� le d�veloppement commercial qu'ont connu les Etats voisins.
La Tha�lande enr�le ses chiens errants dans la lutte anti-drogue
[2003-01-06 14:00]
BANGKOK, Tha�lande - La police tha�landaise a trouv� un moyen d'utiliser les milliers de chiens errants qui tra�nent dans les rues de Bangkok: elle a d�cid� d'en faire des chiens de d�tection de la drogue. Une premi�re meute de cent animaux a d�but� l'entra�nement. Les chiens devraient, au terme de leur dressage, �tre d�ploy�s dans les gares et les a�roports, a pr�cis� lundi le ministre tha�landais de la Justice. Le roi Bhumibol Adulyadej, auteur d'un r�cent livre sur son chien qui �tait lui-m�me abandonn�, avait auparavant sugg�r� d'employer les chiens errants. Le ministre de la Justice a pr�cis� que les chiens s�lectionn�s seraient ceux qui ont "la truffe humide, qui ont l'air en bonne sant� et qui n'ont pas de maladie de peau". On estime � 100.000 le nombre de chiens abandonn�s errant dans les rues de Bangkok. Les autorit�s ont tent� diverses solutions pour en contr�ler le nombre, y compris la castration.
Des serpilli�res CGT pour "�ponger la dette" de France T�l�com
[2003-01-07 14:03]
STRASBOURG, France - Des militants CGT de France T�l�com d�guis�s en m�nag�res ont vendu � Strasbourg des serpilli�res � un euro pi�ce pour "�ponger" les 70 milliards d'euros de dette de l'entreprise publique. La vente avait lieu au centre-ville, place Kl�ber, devant une agence de France T�l�com. Une action similaire �tait men�e � Mulhouse, dans le Haut-Rhin, par la CGT alsacienne. "C'est une action symbolique pour alarmer les m�dias et alarmer la population qui risque de payer plusieurs fois la course en avant dans laquelle s'est lanc�e l'entreprise", a d�clar� � Reuters Jean-Luc Winterhalter, secr�taire de la CGT du Bas-Rhin. "Beaucoup de petits actionnaires ont d�j� perdu et vont encore payer par l'augmentation des abonnements. En dernier ressort, il y a un gros risque que le contribuable soit mis � contribution", a-t-il dit. La CGT critique la "logique purement financi�re" dans laquelle est engag�, selon elle, le secteur des t�l�communications, et refuse la privatisation progressive de l'entreprise publique.