Votre argent ne nous int�resse plus...
HONG KONG, Chine
Les coffres d'une banque de Hong Kong ont �t� enlev�s et ferraill�s par erreur, au grand dam des clients qui avaient confi� � l'�tablissement argent, documents et autres valeurs.
L'enfer, on le sait, est souvent pav� de bonnes intentions: les responsables de la DBS Bank faisaient r�nover les locaux d'une de leurs agences, rempla�ant par la m�me occasion les vieux coffres par de nouveaux, plus grands et plus s�rs.
Quelque 920 coffres ont ainsi �t� �vacu�s, dont 837 vides et 83 regorgeant d'esp�ces, bijoux ou bons du tr�sor... Le tout a �t� compress� et ferraill�. �C'est un incident tr�s malheureux et tr�s regrettable�, ont bredouill� les dirigeants de la banque, qui s'attendent � devoir verser au moins 12 millions de dollars de Hong Kong (1,3 million d'euros) de d�dommagements aux clients furieux.
La technologie au service du Seigneur
MONTERREY, Mexique
A Monterrey, il faut choisir: pendant la messe, soit on communique avec Dieu, soit on t�l�phone. Lass�s des interf�rences, les pr�tres de quatre �glises de cette ville mexicaine ont fait appel � la technologie mise au point par le contre-espionnage isra�lien pour r�duire au silence ces diaboliques t�l�phones portables.
Des brouilleurs de la taille d'une petite radio ont �t� install�s entre les peintures de la Vierge et les statues des saints pour ramener la paix dans ces lieux. �Beaucoup de gens ne comprennent toujours pas que participer � la messe, c'est partager un moment avec Dieu�, explique le p�re Juan Jos� Martinez, porte-parole de l'archidioc�se de Monterrey, �malheureusement, nous n'avions pas d'autre choix que d'utiliser ces petits gadgets�.
Les brouilleurs ont �t� rapport�s d'Isra�l il y a deux ans par un fid�le. D'un prix d'environ 1.600 euros l'unit�, ils sont activ�s par t�l�commande et �mettent des ondes radio qui perturbent le signal des portables dans un rayon d'une centaine de m�tres. Initialement, ils ont �t� pr�vus pour contrer les �coutes et emp�cher le d�clenchement de bombes avec un t�l�phone cellulaire. Environ un quart des Mexicains poss�de un portable, selon les autorit�s. L'initiative de Monterrey a fait des �mules: des pr�tres de tout le pays demandent les brouilleurs.
Une justice qui ne d�raille plus
VARSOVIE, Pologne
La compagnie polonaise des chemins de fer fait marche arri�re: elle renonce � l'amende de 2.056 zlotys (472 euros) inflig�e � un jeune homme qui avait caus� des retards en se faisant percuter par un train. Elle a m�me pr�sent� des excuses.
Paralys� du bas du corps, � partir de la taille, Pawel Banaszak, 19 ans, se d�place aujourd'hui en fauteuil roulant. Il y a un an, des malfaiteurs l'ont sauvagement battu dans son village de Stare Bosewo, dans le centre de la Pologne, avant de le jeter sur la voie ferr�e.
Un porte-parole des chemins de fer, Krzysztof Lancucki, a expliqu� que le cas avait �t� trait� par erreur avec des dossiers de retards dus � des actes de vandalisme notamment. L'affaire, r�v�l�e par la presse, a provoqu� une vague d'indignation. Dans un pays o� le salaire moyen est de 2.230 zlotys (512 euros) par mois, une amende de 2.056 zlotys n'est pas rien. AP
�Shakespere� et �Eistein� font d�sordre devant la biblioth�que
LIVERMORE, Etats-Unis
L'orthographe, cela compte, en particulier pour une biblioth�que.
Lors de l'inauguration, en juin, d'une fresque sur le parvis de la toute nouvelle biblioth�que de Livermore, en Californie (ouest des Etats-Unis), chacun a pu voir les noms de Shakespeare, Einstein ou Michelangelo, d�form�s en �Shakespere�, �Michaelangelo� et �Eistein�, parmi onze erreurs de transcription.
�La directrice de notre biblioth�que est tr�s frustr�e d'avoir toutes ces erreurs devant notre ravissant �tablissement�, a comment� Lorraine Dietrich, membre du conseil municipal qui vient de voter une rallonge de 6.000 dollars (4.868 euros) pour faire revenir de Floride l'auteur de la fresque.
L'artiste, Maria Alquilar, a accept� de se d�placer afin de r�parer ses erreurs, mais ne souhaite pas s'excuser. �L'importance de cette oeuvre, c'est qu'elle est suppos�e unir les gens. Ils d�nigrent mon travail et son objectif�.
Maria Alquilar fait valoir qu'elle a consacr� pas mal de son temps et de son argent � la cr�ation de cette fresque. En outre, souligne-t-elle avec une pointe de mauvaise foi, les nombreuses personnes qui se trouvaient � ses c�t�s durant les travaux auraient pu lui signaler les erreurs. �M�me � genoux et le nez dessus pour l'installation, je ne les ai pas vues�, explique-t-elle.