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mercredi, mai 19, 2004

La premi�re �glise sur internet victime de satans virtuels

La premi�re �glise sur internet victime de satans virtuels
[2004-05-19 19:16]

LONDRES, Royaume-Uni - La premi�re �glise sur internet a fait savoir mercredi qu'elle allait restreindre les possibilit�s des fid�les de se manifester pendant les sermons virtuels apr�s plusieurs incidents provoqu�s par des internautes "hurlant" des injures sataniques en plein pr�che. Lanc�e la semaine derni�re en Grande-Bretagne, l'"Eglise des fous" ("Church of Fools") permet de prier en ligne, de fa�on interactive en se glissant dans la peau d'un avatar en 3D qui peut s'agenouiller, chanter, discuter avec les autres fid�les, �couter un sermon ou lancer des alleluia � sa guise. Selon ses cr�ateurs, le site attire entre 5 et 10.000 personnes chaque jour. Les internautes peuvent �galement faire des dons via leur t�l�phone portable. "Comme dans n'importe quel forum sur le net, nous avons eu quelques probl�mes", explique le webmaster du site www.shipoffools.com. "Chaque jour, nous relevons un peu plus le niveau de s�curit� afin de nous d�barrasser des comportements perturbateurs, comme les actes profanes (...) Cela prouve en fait que nous ne pr�chons pas seulement des convaincus", ajoute Stephen Goddard. L'�glise a donc supprim� la fonctionnalit� "crier", qui pouvait s'activer lors des d�bats entre fid�les. Certains internautes en avaient profit� pour prof�rer "Satan vous aime". De plus, les zones virtuelles de la chaire, de l'autel et du lutrin seront ferm�es au public en ligne apr�s que des avatars s'y soient introduits pendant les sermons. Mais surtout, les animateurs du site se r�servent d�sormais le droit de d�connecter tout fauteur de trouble, l'�quivalent d'une damnation virtuelle. "Dans un certain sens, nous rencontrons les m�mes difficult�s que les premiers pr�cheurs qui se trouvaient face � la r�sistance des habitants quand ils s'installaient dans de nouvelles communaut�s. Mais depuis, l'Eglise a continu� � g�n�rer de nouvelles communaut�s, m�me dans le cyberespace donc nous continuerons", souligne Goddard.