La d�couverte d'un b�b� momifi� � Toronto reste un myst�re
[2003-06-26 - 21:20]

TORONTO, Canada - La police de Toronto a clos jeudi son enqu�te sur le myst�re d'un b�b� momifi� qui a �t� conserv� dans un placard pendant plus de 15 ans. Or les autorit�s avouent qu'elles ne pourraient peut-�tre jamais savoir pourquoi la m�re a gard� le secret pendant tout ce temps, de la naissance � la mort de la petite enfant. Les enqu�teurs ont pu identifier le p�re de la fille, qui r�side aujourd'hui � Manchester, en Angleterre, mais celui-ci n'avait jamais �t� inform� qu'il avait donn� la vie. La momie du b�b� avait �t� retrouv�e le 16 juin 2001 dans le placard d'un condomium luxueux sur les rives du lac Ontario appartenant � Joanne Patterson, une femme d'affaires de 45 ans, d�c�d�e des suites d'un cancer quelques jours plus t�t. Des tests d'ADN ont confirm� que la d�funte en �tait la m�re mais il a fallu une enqu�te pouss�e -- incluant une analyse historique de la couche port�e par l'enfant -- avant de d�terminer que le b�b� �tait mort depuis 1985. L'enfant mort portait une couche et une chemise, �tait envelopp� dans des couvertures et emball� dans un sac � ordures scell� avec du ruban adh�sif, ce qui indique que la m�re voulait pr�server le corps, ont rapport� les enqu�teurs. "Nous ne pouvons faire que des suppositions mais peut-�tre qu'elle ne pouvait pas accepter la perte de son enfant (...) sinon pourquoi garderiez-vous le corps d'un b�b� avec les d�corations de No�l dans votre placard?", a dit le d�tective Mike Stoker, du minist�re ontarien de la S�curit� publique. Une autopsie pratiqu�e sur le b�b� n'a pu �tablir la cause du d�c�s en raison de l'�tat du corps momifi�. Il semble toutefois que l'enfant serait mort de cause naturelle, a indiqu� le coroner adjoint Jim Cairns. Patterson n'avait pas d'ant�c�dent de maladie mentale et �tait une femme d'affaires bien en vue, a dit Jim Cairns, ajoutant qu'elle gardait toutefois un aura de secret autour de sa vie priv�e. "Lorsque nous avons demand� aux gens s'ils connaissaient quelque chose � propos de l'enfant, ils nous ont regard� comme si nous �tions fous et ils ont dit: "De quoi parlez-vous?"