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mardi, avril 29, 2003

La "terreur" de la croisi�re voulait retrouver son petit ami
[2003-04-29 - 12:41]

HONOLULU, Etats-Unis - L'auteur de lettres mena�ant de mort l'�quipage et les passagers d'un paquebot de croisi�re au large du Mexique �tait une passag�re qui voulait simplement �courter son p�riple pour retrouver son petit ami. Kelley Marie Ferguson, une Californienne de 20 ans, a comparu lundi devant un tribunal f�d�ral d'Honolulu, � Hawa�, o� elle a �t� reconnue coupable de deux menaces d'actes terroristes, chacune d'elle pouvant lui valoir jusqu'� dix ans de prison, a pr�cis� le procureur Eward Kubo Jr. La justice d�cidera le 1er mai si elle doit �tre plac�e ou non derri�re les barreaux dans l'attente de son jugement. Pendant que le "Legend of the Seas", de la Royal Caribbean, effectuait une croisi�re de dix jours au large d'Ensenada, au Mexique, les membres d'�quipage avaient trouv� les 22 et 23 avril derniers deux notes manuscrites. L'une et l'autre pr�venaient que si le navire accostait un port am�ricain, les quelque 2.400 personnes � bord p�riraient. Le paquebot avait �t� dirig� vers les eaux d'Oahu, aux �les Hawa�, o� une troupe de 120 membres des forces de l'ordre - agents f�d�raux, policiers d'Etat mais aussi des militaires -, �taient mont�s � bord pour fouiller le navire et interroger passagers et �quipage. Des recherches furent notamment men�es pour tenter de trouver des armes chimiques, biologiques ou radioactives ou des explosifs. En vain. Le navire reprit la mer le 24 avril. Selon le procureur Edward Kubo, ce n'est que le lendemain que Kelley Ferguson est pass�e aux aveux. "L'accus�e a d�clar� qu'elle ne voulait pas participer � cette croisi�re avec sa famille et qu'elle avait �crit ces notes dans l'espoir qu'elles �courteraient le voyage, pour qu'elle puisse retrouver son petit ami dans le comt� d'Orange", a expliqu� le repr�sentant du parquet. Ce dernier a expliqu� aux journalistes que beaucoup de passagers avaient eu peur au moment des faits, mais c'est visiblement la r�action de la jeune fille qui l'a le plus f�ch�. "Je trouve tr�s inqui�tant qu'apr�s avoir caus� tant de peur, d'�nervement et de craintes, l'accus�e n'ait montr� aucun signe de regret ou de remords, m�me apr�s son arrestation", a-t-il dit. "Ces menaces ne peuvent �tre consid�r�es comme des plaisanteries. Si quelqu'un commet de tels actes, nous mettrons tout en oeuvre pour le retrouver et le poursuivre."