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mercredi, mars 26, 2003

Deux tableaux attribu�s � Goya d�couverts � Madrid
[2003-03-26 - 17:31]

MADRID, Espagne - Deux tableaux attribu�s au peintre espagnol Francisco Goya, d�couverts le mois dernier � Madrid, pourraient atteindre cinq millions d'euros lors de leur mise aux ench�res en mai prochain, affirme le commissaire-priseur qui proc�dera � l'adjudication des oeuvres. Les deux toiles - "La Sainte Famille" et "Tobie et les anges" -, seront d'abord expos�es au public deux semaines durant pour prouver leur authenticit�. Les oeuvres, qui ne sont pas sign�es, ont �t� d�couvertes par hasard au domicile d'une riche famille madril�ne par des experts de la maison de ventes aux ench�res Subastas Alcala appel�s sur les lieux pour estimer l'oeuvre d'un peintre espagnol de second plan. Ces experts estiment qu'il s'agit de l'une des d�couvertes les plus importantes en mati�re d'art de ces 20 derni�res ann�es. "Tous les sp�cialistes que nous avons consult�s ici, en Espagne, s'accordent � dire qu'il s'agit d'oeuvres de Goya", affirme Richard Willermin, le responsable de Subatas Alcala. "Nous estimons qu'elles pourraient atteindre entre 3,5 et cinq millions d'euros". Selon Willermin, un expert �tranger, qui n'a pu consulter que des photographies, s'est interrog� sur l'authenticit� des toiles. Le mus�e du Prado, qui d�tient quelques-unes des oeuvres majeures de Goya comme le Tres de Mayo - c�l�bre et terrible sc�ne d'Espagnols fusill�s par des soldats de Napol�on, peinte en 1814 -, ou la Maja nue, s'est refus� � tout commentaire officiel. Willermin admet qu'il a au d�part �t� perplexe, faute de document prouvant que Goya a peint ces deux toiles dont il pense qu'elles pourraient avoir fait partie d'un triptyque religieux. Il estime que les deux oeuvres ont probablement �t� peintes en 1787, au d�but de la carri�re de l'artiste quand celui-ci �tait encore sous forte influence n�o-classique. N� en 1746, mort en 1828, Goya, dont l'oeuvre couvre une p�riode de 60 ans allant du rococo au romantisme, est souvent pr�sent� comme le p�re de la peinture moderne. Son g�nie fut de peindre ce qu'il voyait en y apportant, comme dans le tableau Tres de Mayo, une touche dramatique. Souvent, il ne signait pas ses toiles. Le commissaire-priseur n'est pas certain que les toiles puissent quitter l'Espagne, car, souligne-t-il, l'Etat fera probablement jouer son droit de pr�emption.