Autopsie publique et controvers�e � Londres
[2002-11-21 12:26]
LONDRES - Un m�decin allemand a d�fi� les autorit�s britanniques en se livrant mercredi, � Londres, devant les cam�ras de t�l�vision et 350 personnes, � la premi�re autopsie publique que le pays ait connue depuis 1830. Une version �dulcor�e de la s�ance a �t� retransmise dans la soir�e � la t�l�vision avec l'accord de la famille de l'homme ayant offert son corps � la science. Des policiers, qui envisagent des poursuites contre le m�decin, avaient pris place parmi les spectateurs qui avaient pay� pr�s de 19 euros chacun pour assister � l'op�ration post-mortem pratiqu�e dans une brasserie d�saffect�e par le professeur Gunther von Hagens sur le corps d'un homme d'affaires allemand d�c�d� � l'�ge de 72 ans. De nombreuses autres personnes �taient mass�es � l'ext�rieur, faute d'avoir pu se procurer un billet d'entr�e. Si les autorit�s britanniques d�cident que le m�decin a contrevenu � l'Anatomy Act, ayant mis fin aux autopsies publiques pourtant jusqu'alors fort pris�es dans le royaume, le professeur von Hagens risque jusqu'� trois mois de prison. Le praticien s'est d�j� rendu c�l�bre en organisant une exposition de corps humains en mars dernier, � Londres, une initiative d�cri�e par ses d�tracteurs qui ont d�nonc� un spectacle monstrueux, oeuvre d'un malade. "En faisant �a, je d�fends la d�mocratie", a d�clar� le m�decin � la foule mass�e � l'ext�rieur de l'ancienne brasserie. "Nous sommes dans un pays d�mocratique et je suis s�r qu'il n'y aura pas d'arrestation", a-t-il dit. Il soutient que l'Anatomy Act s'applique aux dissections et non aux autopsies.
"C'ETAIT FANTASTIQUE"
Von Hagens, chapeau noir viss� sur le cr�ne, �tait entour� d'une �quipe de pathologistes pour mener l'autopsie de l'homme qui souffrait d'alcoolisme et de tabagie et dont le corps a �t� conserv� apr�s sa mort, en mars dernier. Tout en op�rant, il a r�pondu aux questions du public auquel ont �t� montr�s les organes retir�s du corps. Pour ses d�tracteurs, il s'agit d'une combine publicitaire macabre. Pour ses partisans, au contraire, von Hagens ouvre une br�che dans le monde ferm� de la m�decine. "C'�tait fantastique et j'ai appris plus sur ce qui se passe � l'int�rieur du corps que tout ce que pensais jamais savoir. Je ne pense pas que c'�tait grotesque. Si vous avez �t� choqu�s, il ne fallait pas venir", a dit un spectateur, Pete Freeman. John Leeve, un expert en pathologie qui assistait le professeur von Hagens malgr� la condamnation du Coll�ge royal de pathologie, a esp�r� que cette s�ance publique am�nerait les gens � �tre moins r�serv�s � l'id�e de transplantation d'organes. Des spectateurs, dont certains ont eu quelque mal � soutenir le spectacle, ont toutefois admis qu'ils ne s'attendaient pas � ce que les autopsies publiques se banalisent. "Je ne vois pas comment on peut faire cela tout le temps. Ce ne pourrait pas devenir quelque chose de r�gulier, avec les gens sortant les cornets de
popcorns", a ainsi expliqu� Jason Friedman.
Les listes �lectorales kenyanes compteraient un million de morts
[2002-11-16 10:49]
NAIROBI - Plus d'un million de morts sont inscrits sur les listes �lectorales au Kenya, ce qui laisse craindre que leurs "voix" puissent �tre utilis�es par l'un ou l'autre des partis pour truquer les �lections l�gislatives et pr�sidentielle du 27 d�cembre, � en croire une �tude rendue publique vendredi. Selon l'Institut pour l'�ducation et la d�mocratie (IED, ind�pendant), 15,8% des 1.177 personnes prises comme �chantillon repr�sentatif lors d'un r�cent audit de l'�lectorat sont morts depuis les derni�res �lections en 1997, ce qui �quivaut, au plan national, � plus d'un million de personnes. "Depuis 1997, les listes �lectorales n'ont pas �t� purg�es des personnes d�c�d�es", explique Koki Muli, directeur de l'IED. Le chef de la commission �lectorale Samuel Kivuiti a reconnu que les listes �lectorales comportaient les noms de certains morts, mais a estim� que le chiffre est bien inf�rieur � un million. Un responsable �lectoral a avanc� � Reuters le chiffre de 200.000 personnes. Le pr�sident kenyan Daniel arap Moi, �g� de 78 ans, ne peut en vertu de la Constitution briguer un nouveau mandat aux �lections du 27 d�cembre, et les Kenyans �liront alors leur troisi�me pr�sident depuis l'ind�pendance en 1963.
La police philippine sauve 120 chiens destin�s au r�veillon de No�l
[23/12/2002 10:27]
BAGUIO, Philippines - La police philippine a sauv� 120 chiens et arr�t� sept personnes qui avaient pr�vu de les vendre en guise de plat de r�veillon de No�l. Des dizaines d'autres chiens, tous musel�s, avaient �t� retrouv�s sans vie samedi avec d'autres animaux serr�s dans trois camionnettes intercept�es par la police et des repr�sentants de l'administration � Baguio, une ville situ�e dans une r�gion montagneuse du nord de l'archipel, a pr�cis� l'agent Generoso Bonifacio. Selon Bonifacio, la police a sauv� quelque 500 chiens depuis le d�but de l'ann�e dans la seule ville de Baguio, situ�e � environ 210KM au nord de Manille. Les Philippines ont interdit l'abattage des chiens en 1998 mais la pratique se poursuit dans de nombreuses r�gions o� les chiens sont consid�r�s comme des mets fins ou encore pouvant servir d'aphrodisiaque. Battus � mort puis d�pec�s, un chien peut co�ter pr�s de 800 pesos (15 euros).
Un braqueur de banque trahi par des bonbons
[2003-01-05 11:41]
LITTLE ROCK - L'auteur du braquage rat� d'une banque a �t� arr�t� � cause des papiers de bonbons qu'il avait sem�s dans sa fuite, a annonc� samedi la police de Marked Tree, bourgade de l'Arkansas, situ�e � quelque 200 km au nord-est de Little Rock. Michael Brown, voleur quelque peu amateur, aurait bris� la vitre de la banque, puis carr�ment fix� les cam�ras de surveillance avant de d�clencher l'alarme, selon l'agent du d�partement de police Jerry Lung. A d�faut d'argent, puisque les caisses �taient vides, le braqueur aurait vol� un radio-r�veil et une poign�e de bonbons. Les papiers qu'il a laiss� tomber dans sa fuite ont conduit jusqu'� son domicile. Brown a �t� inculp� vendredi pour vol et �crou�.
Super-Menteur remet son titre en jeu
[2002-11-14 21:23]
LONDRES, 14 Nov - Le plus grand menteur du monde remettra son titre en jeu ce jeudi lors d'une soir�e de libations dans le nord de l'Angleterre.
George Kemp avait battu l'an dernier le quintuple vainqueur de l'�preuve, John Winner, en racontant notamment que la levrette de son grand-p�re avait remport� une course, sa port�e aux basques, apr�s s'�tre arr�t�e en cours de route pour mettre bas. Cette ann�e, les huit pr�tendants au titre devaient se retrouver pour souper au pub du Bridge Inn, � Santon Bridge, dans le Lake District, avant de passer, apr�s avoir �clus� moultes pintes de bi�re, au concours de mensonges proprement dit. "Ils mettent leur nom dans un chapeau et sont tir�s au sort un par un", a expliqu� � Reuters la patronne de l'auberge, Teresa Appleton. "Chacun a ensuite cinq minutes pour raconter ses mensonges". Les performances sont jug�es par six jur�s. Le vainqueur est royalement r�compens� d'une prime de 25 livres (environ 40 euros), d'un titre de "Super-Menteur" et d'une coupe en argent qu'il conservera un an, jusqu'� la prochaine fois. "La comp�tition est rude. Ils restent tr�s cachotiers sur leurs mensonges jusqu'au dernier moment", explique l'organisateur du concours, Ian Congdon. "On recherche l'originalit�, la meilleure �locution et l'humour", dit-il. Le concours puise son origine au XIXe si�cle, quand l'aubergiste de l'�poque, Will Ritson, amusait ses clients avec des bobards sur son entourage.